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Les phares et autres signaux maritimes font grandement partie de l´histoire de notre monde, recouverte d´eau à 60 %. Leurs origines remontent aux débuts de la navigation et la volonté d´explorer de nouvelles routes commerciales.
Les phares émettent des feux de couleurs à intervalles différentes, de façon à ce que les bateaux puissent non seulement identifier le phare qu´ils voient, mais aussi à quelle endroit de la côte ils se trouvent. Durant de nombreuses années, ils ont été pour les navigateurs la connexion avec la côte, leur guide, leur sécurité et leur compagnie. A l´époque actuelle synonyme d´avancée technologique et d´innovation des systèmes de navigation par satellite, le rôle des phares dans la navigation le long des côtes a été remis en question. Les récents progrès technologiques illustrent encore plus la passivité de leur présence et leur isolement. Néanmoins, les phares continuent d´assurer leur fonction pour la navigation de nuit. Car ils sont bien présents, là où il faut, positionnés aux endroits stratégiques les plus visibles. Et on peut s´y fier. Symbole de sécurité, de solidité et de permanence. Indispensables face à la mer et ses innombrables mystères.
Sur la côte basque, la mer peut facilement passer du calme à la colère en peu de temps. La côte basque, entre falaises et mer agitée, est un lieu de confrontation de deux masses exceptionnelles observées par le phare. Celui-ci, à la fois terre et mer, signale la proximité de cette frontière, depuis sa retraite solitaire et sauvage, en équilibre entre le calme et le danger. Ici, les phares sont situés aux endroits emblématiques de la géographie basque. Le passage de la barre de l´Adour, le cap Higuer, la Souris de Guetaria, la Pointe de la Galea.
Il s´agit de véritables bijoux architecturaux situés sur des terres de contraste, sources d´inspiration et d´histoires. Des monuments ayant été témoins de guerres et de naufrages, acteurs de tout un tas de d´anecdotes. Toute une histoire relative à nos phares qu´il nous faut aujourd´hui valoriser et revendiquer dans un souci de protection et de préservation en tant que patrimoine d´archéologie industrielle. Nous espérons pouvoir participer à cette démarche en divulguant ce contenu informatif sur cette page web.
Le monde est rempli d´immeubles
Mais seuls quelques-uns d´entre eux dépassent
Leurs murs et taquinent notre imagination.
Le phare en est, certainement, le meilleur exemple.
Marcos Díez Manrique
Sur le côté transfrontalier.
D´un côté de la frontière ou de l´autre, les phares de la côte basque contrôlent la même mer Cantabrique, le même océan Atlantique, le même golfe de Biscaye ou de Gascogne.
Ils ont en commun la même géographie, placée sous l´influence de la cordillère Cantabrique donnant aux côtes des formes escarpées où dominent les vents de nord-ouest en été et les vents nord-ouest et sud-ouest en hiver. Ces vents sont à l´origine de ces grandes tempêtes qui convertissent les phares du Pays basque en outils indispensables à la navigation.
Par logique et conviction, nous avons voulu donner à la page web ce caractère transfrontalier en évoquant les phares de Getxo jusqu´à Anglet.
Parce qu´il n´y a pas de frontières en mer et qu´il n´existe aucun signal maritime étranger pour les marins. Les phares brillent pour tout le monde pareil, sans qu´on ne prenne en compte la nationalité ou la situation politique et sociale. Le projet que nous vous présentons s´en est inspiré.